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Fondation Louis Vuitton

ESQ APS APD PRO ACT DET VISA AOR EXE

Equipement culturel

Paris (75) 

Architecte : Frank Gehry

MOE Structure : bordas+peiro (en sous-traitance)

© photo Claire TALBOT. Tous droits réservés.

© bordas+peiro. Tous droits réservés.

Architecte : Frank Gehry

Ingénierie structures : Setec Bâtiment, bordas+peiro en sous-traitance pour la partie VISA et DET

Ingénierie Fluides : Setec Bâtiment

Ingénierie Façades : RFR et TESS

Architecte associé local : Studios Architecture

Miquel Peiro a été le responsable structure du projet dès les premières esquisses en 2006 jusqu'à fin 2012. Anna Maria Bordas a été la responsable de coordination interfaces GO, avec façade et corps d'état d'architecture, pendant la phase PRO.


     La fondation Louis Vuitton, inaugurée en octobre 2014, est le dernier né des grands musées parisiens. Sa forme de vaisseau n’a d’ailleurs plus besoin de présentation.

La mission structure accomplie par Miquel Peiro, Anna Maria Bordas et bordas+peiro, signifie avant tout la relève du défi déconstructiviste de Franck Gehry ; lui qui n’aime ni la ligne droite, ni l’évidence de la solution la plus simple, pour épouser les formes voluptueuses des espaces visiteurs et des volumes en façade.

     La structure primaire est constituée d’un ensemble en béton armé et d’une charpente métallique qui résistent aux efforts. La structure est marquée par de grandes portées, des charges concentrées et d’importants porte-à-faux. Rien n’y est simple. Le bloc central au-dessus de l’entrée est soutenu par quelques éléments verticaux et biais -la bielle portant une charge de 1500 tonnes à l’ELU- mais contreventé à l’aide d’un plancher sur le bloc Ouest. Le bloc Est, qui présente un étage technique et de transfert au niveau 41, est complétement évidé en rez-de-chaussée pour laisser place à l’amphithéâtre où des voiles vitrés présentent un porte-à-faux proche des 30 mètres. 

 

     Les structures sont recouvertes par un ensemble de façades blanches, dites iceberg, constituées de coques métalliques revêtues en Ductal et accrochées à la structure primaire comme des tableaux. Les pétales de verre sont tenus par des piliers métalliques qui, derrière les éléments de la façade iceberg, reposent sur des  tripodes en acier, symétriques. Ces derniers forment des éléments extérieurs tout en  reprenant désormais l’excentricité créée par cette articulation sur la façade iceberg. Aujourd’hui, cette structure est complètement cachée, invisible. Invisible, mais pourtant perceptible, car elle est celle qui permet l’exubérance de la bête.

 

     Les études ont été menées avec le logiciel « Digital Projet » selon une logique BIM, où chaque intervenant dessinait intégralement les éléments concernant son corps d’état depuis l’APD. La coordination entre corps de métier a été réalisée à partir de ce support. Un modèle de calcul ANSYS globalisant la structure primaire et la structure des façades a été conçu dans le but  de tester la raideur relative des structures.

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