Médiathèque

      Le projet Quetigny convoque la problématique de l'échelle de l'objet architectural en lien avec la dichotomie entre monumentalité et la domesticité. Le projet s'inscrit dans une volonté globale de marquer les volumes à l'échelle des espaces publics environnant avec le "plateau piéton et la station de tramway" au sud, le futur "Salon résidentiel" et le "Salon Mobilité". Le projet de la médiathèque doit alors devenir un marqueur visuel à l'échelle de la ville. Il appartient à l'espace urbain, à la ville basse et sert de socle à des logements. Il fait à la fois partie d'un tout - équipement et logement - et objet unique - la médiathèque -. La toiture de l'équipement, dès qu'elle est libre, se plie avec légèreté pour gagner en hauteur et accueillir le visiteur. La pointe, qui est aussi l'entrée principale, est un signal sur la place, visible aussi bien depuis la place centrale que depuis l'arrivée du tramway. Ses mouvements confèrent au projet sa force de différenciation. Il devient un volume à part entière, sa présence dans l'espace urbain est soulignée. La médiathèque revêt alors une dimension institutionnelle.